Thoune
Info : Depuis l’hôtel le centre ville se trouve à une dizaine de minutes à vélo, en buse ou en voiture. Si la météo le permet vous aurez l’embaras du choix des terrasses. Si vous vous baladez vers les ecluses vous aurez peut-être l’occasion de voir des adeptes du surf dompter les vagues.
Si vous allez jusqu’à Oberhofen vous pourrez profiter d’une terrasse sur le débarcadaire à côté du château mais attention il vous faudra compter sur des embouteillages en fin de journée pour revenir à l’hôtel.
Ceux qui désirent faire une ou deux descentes en VTT des Bus shuttle vous attendent et vous dépose à Goldiwil ou Heiligenschwendi, vous n’aurez plus qu’à vous laisser glisser.
Parcours court : 85km (+5km)
Parcours long : 106km (+5km)
Géographie
Nichée à l’extrémité ouest du lac du même nom, le centre historique de la ville se trouve sur l’île « Bälliz » située sur l’Aar. Le nom la ville (et du lac) provient du celte dunum signifiant colline fortifiée ou château fort.
La ville s’étend des deux côtés des rives de l’Aar, qui avec une longueur totale de près de 288 km, est la plus longue rivière à l’intérieur de la Suisse. Elle prend sa source dans les Alpes bernoises, à l’ouest du col du Grimsel, et se jette dans le Rhin près de Koblenz.
Thoune est la principale ville de l’oberland bernois, sa population avoisine les 45’000 habitants, son agglomération en compte près du double.
S’étendant sur plus de 6 km2, Thoune possède la plus ancienne et la plus importante place d’armes de l’Armée suisse.
Histoire
L’emplacement actuel de la ville était déjà habité vers 2500 av. J.-C. On suppose qu’il existait à l’époque romaine un bourg (vicus Dunum), mais on n’en a encore repéré aucune trace.
Au haut Moyen Age, il y avait déjà un habitat sur les deux rives de l’Aar, ainsi qu’un fort et une église sur le Schlossberg (nom de la colline dominant la ville). Les éléments les plus anciens des fortifications urbaines (murailles) datent du XIIe siècle.
En 1315, un nouveau quartier sur la rive gauche de l’Aar, appelé le Bälliz. Cette extension fut la dernière avant le XIXe siècle.
Eberhard II de Kibourg-Berthoud, qui avait assassiné son frère Hartmann II en 1322 («fratricide du château de Thoune»), vendit à Berne en 1323 les droits seigneuriaux sur la ville et son bailliage extérieur (Äusseres Amt), afin d’empêcher qu’ils ne tombent aux mains des Habsbourg.
A la suite de la dérivation de la Kander dans le lac de Thoune en 1714: le lit de l’Aar s’avéra insuffisant pour évacuer un débit accru (correction des eaux). Berne dut alors améliorer l’écoulement du lac en transformant les fossés de la ville en un deuxième bras de l’Aar et en construisant des écluses.
La place d’arme remonte à la création de l’école militaire centrale fédérale en 1819. Le général Guillaume-Henri Dufour se chargea de l’éducation militaire de Napoléon III à Thoune et en fit un capitaine d’artillerie bernois.
Activités/culture
A Thoune hormis le Château plusieurs musées peuvent être visités. Thoune abrite plusieurs musées, dont le Musée d’histoire dans le château (1888), le Musée municipal des beaux-arts au Thunerhof (1948), le Musée de la gastronomie au château de Schadau (1988). Le panorama de Thoune dû à Marquard Wocher est exposé depuis 1961 dans un pavillon du parc de Schadau (premier panorama 360° fait peint à la main)
Parmi les événements culturels et sportifs on peut participer au carnaval à la fin janvier et à la belle saison, les rives du lac sont occupées par une scène ouverte installées sur le lac. Pendant les vacances scolaires on peut assister aux représentations du Thunerseespiele.
Début juillet se déroule l’Ironman de Thoune, les athlètes traversent la ville d’une rive à l’autre à la nage avant de parcourir par deux fois une boucle de 90km qui passe par les Gäntrisch et se rendent presque jusqu’à Berne.
Organisée depuis le bas Moyen-Age, la fête de l’Ausschiesset célébrait à l’origine la fin de la saison estivale de tir pour les sociétés de tir.
Au fil du temps, cet évènement est devenu une véritable fête populaire à laquelle participent aussi le corps des jeunes tireurs à et le corps des cadets depuis sa fondation en 1839. Le Fulehung (littéralement le chien paresseux) est un fou portant un masque de diable, des cornes, des cloches ainsi qu’un bâton sur lequel se balancent des vessies de porc. Ce personnage ne se montre que lors de l’Ausschiesset.
Cette figure représente, selon l’interprétation actuelle, le fou de Charles le Téméraire fait prisonnier par les Thounois en 1476 lors de la bataille de Morat puis poursuivi dans les rues de Thoune jusqu’à ce qu’il s’écroule. En qualité de fou du roi, c’est à lui qu’est revenue la charge de porter le costume de fou et le masque.
Le masque original aurait été volé au musée dans les années 1930 si bien qu’il est aujourd’hui impossible d’en déterminer l’âge exact.
Personnalités
Markus Feldmann (1897–1958), conseiller fédéral suisse, né à Thoune.
Hans Moser (1901–1974), cavalier suisse, champion olympique, né à Thoune
Benedikt Weibel (1946–), entrepreneur suisse, ancien directeur des CFF, né à Thoune.
Bruno Kernen (1972–), skieur suisse, né à Thoune.